Les prévisions économiques à fin 2020 ont été plusieurs fois révisées à la baisse concernant l’ampleur de la crise que traverse l’économie mondiale : si les niveaux d’activité semblent se normaliser progressivement dans certains secteurs, la possibilité d’une nouvelle vague épidémique tend à fragiliser la dynamique de reprise… Même sans considérer cette éventualité, la ligne de crête qui permet d’envisager un retour sans heurt à la normale est extrêmement étroite. Derrière l’observation des agrégats économiques moyens se cache une très forte augmentation des disparités de situation entre ménages, entreprises, secteurs économiques, pays et zones monétaires. Si l’investissement et la consommation ne repartent pas, l’activité économique peut rester très faible. Mais si la demande repart, le stimulus fiscal, budgétaire et monètaire massif ? notamment le plan de relance européen adopté en Juillet – peut réserver de bonnes surprises en termes de croissance.

Sur le plan immobilier, les marchés locatifs et d’investissement ont été fortement impactés par la crise sanitaire et les résultats du premier semestre laissent augurer une fin d’année en repli significatif dans la plupart des pays, tant en termes de demande placée que de montants investis. Le risque locatif est désormais au coeur des préoccupations des gestionnaires d’actifs, de même que les mutations dans l’usage des espaces immobiliers, qui devraient s’accentuer. Avec quels effets à court et moyen termes sur les dynamiques locatives ? Quelles sont les perspectives pour les marchés immobiliers dans ce nouveau contexte ?

Pour mieux appréhender ces multiples interrogations, Mahdi Mokrane, Directeur de la Stratégie d’investissement et de la Recherche chez Patrizia et Pierre Schoeffler, Senior Advisor é l’IEIF, ont partagé leurs analyses macro-économiques et leurs anticipations en matière d’activité immobilière et d’allocation d’actifs en Europe et en France.

Des webinaires comparables sont organisés chaque semaine pour les adhérents de l’IEIF.