40 ans de performances comparées 1983-2023
Les placements sur longue période : Édition 2024
L’édition 2024 de notre étude annuelle « 40 ans de performances comparées » couvre la période 1983 – 2023, marquée par quatre crises économiques majeures : le krach obligataire et boursier d’octobre 1987, l’éclatement de la bulle internet au début des années 2000, la crise des subprimes en 2008 entraînant la crise financière globale, et enfin le choc brutal sur l’économie mondiale à partir de 2020 avec l’irruption de la crise sanitaire, aux conséquences multiples et en particulier, l’accélération de l’évolution de nos façons de vivre, de consommer et de travailler aux impacts durables sur les actifs immobiliers.
Cette mise à jour de l’étude, avec les caractéristiques des placements à fin 2023, témoigne de l’impact de la crise pandémique et des premiers effets liés à la nouvelle dynamique des marchés sur l’univers des placements : croissance économique atone, retour de l’inflation, tant en termes de performance que de volatilité.
De juillet 2022 à septembre 2023, le taux de dépôt au jour le jour de la Banque centrale européenne a été porté de -0,5 % à +4,0 % pour se stabiliser ensuite, la hausse la plus forte et la plus rapide jamais enregistrée depuis la création de l’euro. Il s’en est suivi une croissance anémiée en 2023 avec une inflation sous-jacente persistante, même si l’inflation générale a progressivement reflué. L’économie en zone euro n’a crû en 2023 que de 0,5 % avec une inflation de 5,4 % par rapport à 2022.
En termes de placement, les actions européennes ont relativement bien performés, dans le sillage de marchés obligataires également assez porteurs. Si les performances sont mauvaises pour les actifs immobiliers européens, les foncières cotées européennes ont en revanche progressé, anticipant un creux de la vague de baisse des prix de l’immobilier dans un futur proche.
Quant au patrimoine des Français, il est toujours inégalement réparti suivant les niveaux de richesses : Ainsi, alors que les 10 % des ménages les plus fortunés détiennent, plus de 50 % du patrimoine total, les ménages les moins fortunés regroupant les déciles D1 à D5, soit 50 % des ménages, ne détiennent que 5,0 % des richesses. Après le pic observé lors de la crise sanitaire, l’épargne des ménages français se maintient à un niveau élevé et semble se stabiliser ces derniers trimestres autour de 18 % ; un phénomène également observé chez nos voisins européens, en particulier dans les pays où l’inflation a pu en partie être modérée.
En plus de cette analyse complète, vous disposez d’une version interactive de cette étude IEIF « 40 ans de performances comparées » via la mise à jour 2024 de l’application IEIF Analytics accessible depuis votre Espace adhérents. Nous sommes bien entendu à votre écoute pour vous accompagner dans la prise en main de cet outil.
En vous souhaitant une bonne lecture, l’équipe Études & Recherche demeure à votre disposition pour tout complément d’information.
Etude réalisée par : Lorraine LACOMBE, Analyste junior et Lina MOUNIR, Responsable Pôle Marchés Immobiliers, IEIF ; Pierre SCHOEFFLER, Senior Advisor, IEIF ; Stéphanie GALIÈGUE, Directrice générale déléguée en charge de la Recherche et des Études, IEIF. Coordonnée par : Stéphanie GALIÈGUE, Directrice générale déléguée en charge de la Recherche et des Études, IEIF.
Cette étude est réservée aux adhérents de l’IEIF. Pour en savoir + sur l’adhésion, cliquez ici