Extrait de l’étude « Immobilier de tourisme : décryptage » (mars 2019) réalisée par Charles-Henri de Marignan, Analyste Senior. Étude réservée aux adhérents de l’IEIF.
Immobilier de tourisme : décryptage
Un secteur à la fois porteur et complexe, un investissement immobilier alternatif aux nombreux atouts
LES MESSAGES-CLÉS
Les atouts de l’investissement dans les actifs hôteliers :
• Une conjoncture porteuse : très bon positionnement de la France, 1ère destination touristique avec 90 millions de touristes en 2018 et un objectif ambitieux du gouvernement d’atteindre un flux de 100 millions de touristes d’ici 2020 ;
• Un parc qui gagne en qualité : près de 22 000 chambres dans la catégorie « 5 étoiles et palaces » contre moins de 15 000 il y a 5 ans. Ainsi 40 % du parc est représenté par les trois étoiles contre 28 % en 2010 et 24 % par les 4 et 5 étoiles contre 11 % en 2010 ;
• Un actif contra-cyclique : dépendant de l’attractivité d’un pays, des flux touristiques mondiaux, moins des cycles économiques du pays hôte ;
• Des performances régulières : les cash flows sont sécurisés par des baux longs avec des locataires uniques dont l’activité n’est pas délocalisable car directement liée à l’adresse.
Les points de vigilances :
• Nécessité de réinventer régulièrement le business model pour rester compétitif et au goût du jour face à une demande de plus en plus exigeante et à de nouveaux modes de consommation ;
• Développement d’une offre collaborative de type Airbnb qui répond davantage à ces nouveaux modes de consommation émergents ;
• Un parc très concentré : deux groupes hôteliers (AccorHotels et Louvre Hôtels) dominent le marché avec 74 % de parts de marché ;
• Un historique limité qui rend encore peu lisibles les performances des actifs hôteliers en comparaison avec les autres classes d’actifs immobiliers.
Extrait de l’étude « Immobilier de tourisme : décryptage » réservée aux adhérents de l’IEIF.
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