L’immobilier d’investissement dans le monde – Mensuel – Septembre-Octobre 2020
Incertitudes persistantes
Économie :
Mi-septembre, l’OCDE montre que le redémarrage de l’activité s’est très vite essoufflé avec le maintien, voir même le renforcement des mesures sanitaires, le PIB mondial devrait diminuer de 4,5% en 2020. Cependant, le degré d’incertitude – lié tant à la trajectoire de la pandémie, à l’ampleur des répercussions mondiales de la faiblesse de la demande qu’à la dégradation du potentiel de l’offre – rend difficile tout exercice de projection.
Marchés immobiliers :
Dans un monde d’incertitudes, les stratégies d’investissement en immobilier semblent s’inscrire en continuité de 2019 : un volume d’investissement record pour le 1er trimestre, le maintien des valeurs pour le moment, et priorité donnée aux actifs core. Cependant, la crise sanitaire semble avoir transformé durablement les façons de travailler, de consommer et de se déplacer : quels en seront les impacts sur les différentes classes d’actifs ?
Au Royaume-Uni, les marchés sont doublement affectés : par la crise sanitaire bien sûr mais également par le Brexit qui va avoir des conséquences économiques lourdes quel que soit le scénario de sortie adopté en définitive. Comment le marché tertiaire londonien s’adapte-t-il à ce contexte si particulier ?
Industrie des véhicules immobiliers :
Les SCPI demeurent des investisseurs très actifs au 1er semestre 2020, grâce à un volume d’investissement record lors du premier trimestre. Si la grande majorité des investissements des SCPI immobilier d’entreprise se portent encore sur les bureaux, leur part s’érode, alors que celle de l’immobilier de santé se maintient et que progressent les secteurs logistique et commerce (exclusivement commerces de proximité en pieds d’immeuble).
Quant au modèle OPCI, il a été pour la première fois véritablement mis à l’épreuve, quelle a été sa résistance face à la crise ? L’analyse de la dispersion des performances en considérant « Small Cap », « Mid Cap » et « Big Cap » permet d’identifier plusieurs niveaux de résilience en fonction de la taille des véhicules.
Extrait de l’étude réalisée par Stéphanie Galiègue, Lina Mounir, Soazig Dumont, Patrick Boério et Christopher Puyraimond, réservée aux adhérents de l’IEIF.
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