L’immobilier d’investissement dans le monde – Mai 2020
Crise sanitaire, déconfinement, choc économique : la difficile équation.
Malgré toutes les mesures d’urgence budgétaires et monétaires prises par de nombreux gouvernements, les pays qui ont mis en place des mesures de confinement stricts pour lutter contre la pandémie de Covid-19 ont subi un choc économique particulièrement brutal.
La crise sanitaire et les mesures de confinement et de distanciation adoptées dans de nombreux pays auront également bouleversé les modes de travail, avec la mise en place du télétravail dans de nombreuses entreprises : en avril 2020, ce sont ainsi 4 employés sur 10 qui sont au télétravail en Europe. Si le 100% télétravail a aussi montré ses limites, de nombreuses sociétés envisagent déjà une croissance rapide du télétravail : quels impacts à long terme peut-on attendre sur l’immobilier tertiaire ? Les besoins en surfaces diminueront-ils ?
Malgré le contexte de crise, les résultats des OPCI Grand Public sont prometteurs pour le premier trimestre, avec un niveau de collecte record, le deuxième plus haut historique ce qui démontre l’intérêt des investisseurs envers l’immobilier non coté. Cependant, les premiers signaux d’avril interrogent sur les trimestres à venir et appellent à la prudence : la collecte totale sur le mois d’avril affiche ainsi une chute de 74% par rapport au mois de mars liée en grande partie à une baisse des souscriptions brutes. L’enjeu pour les véhicules immobiliers non cotés va être celui la résilience : d’une part en matière de revenus distribués, et d’autre part en matière de collecte, tant que ces véhicules seront perçus comme rentables, sécurisés et accessibles par les épargnants.
Extrait de l’étude réalisée par Lina Mounir (Analyste Pôle Marchés Immobiliers), réservée aux adhérents de l’IEIF.
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