Dans une étude récente intitulée « Le coût de l’inaction », le Word Economic Forum chiffre les coûts liés aux dommages climatiques à plus de 1 000 milliards de dollars entre 2020 et 2024, un montant qui a plus que doublé en vingt ans. L’inaction des entreprises pourrait affecter leur profitabilité : entre 5 % et 25 % des bénéfices seraient ainsi menacés par les risques matériels du changement climatique d’ici 2050.

L’actualité nous montre malheureusement que les territoires urbains dans leur diversité peuvent être particulièrement exposés au dérèglement climatique et ses conséquences. Dans ce contexte, et avec une impulsion règlementaire (CSRD, Taxonomie, TCFD), l’intégration de stratégies d’adaptation et d’atténuation aux décisions financières et opérationnelles des acteurs de l’immobilier se renforce progressivement.

Comment se traduit cet engagement chez les promoteurs, utilisateurs et gestionnaires d’actifs ? Quelles sont les solutions opérationnelles permettant de concilier ces objectifs ? Quelles sont les principales difficultés rencontrées ?

Pour en témoigner, Diego Harari, Directeur général adjoint stratégie et transformation durable chez VINCI Immobilier, Cédric Nicard, Directeur RSE et Développement durable chez CBRE France et Virginie Wallut, Directrice de la Recherche et de l’ISR Immobilier à la Française REM, nous présenterons leurs avancées respectives pour répondre à ces enjeux.